Protégeant la faune et la flore contre les criminels au centre de la réunion régionale au Mexique

Photo: PROFEPA, Mexique

9 Octobre 2015 - Le trafic illégal d'espèces sauvages est un problème mondial avec l'implication du crime organisé et les réseaux complexes de braconniers, négociants, trafiquants, vendeurs et consommateurs dans le monde entier. Partout dans le monde, centaines espèces d'animales et végétales protégées sont victimes de la traite. Par exemple, dans les Amériques la traite des reptiles vivants, du bois, des cactus, des poissons, des tortues, des concombres de mer, des jaguars et des parties d'animaux comme les vessies des poissons  totoaba ont été détectés. Les trafiquants vendent une vaste variété d'espèces sauvages qui pose un danger aux écosystèmes età la biodiversité, et génère des milliards de dollars pour les groupes du crime organisé.

L'ONUDC, avec le Bureau du Procureur général mexicain pour la protection de l'environnement (PROFEPA, en espagnol), organise une conférence régionale sur la faune et la criminalité forestière, réunissant des délégués de 15 pays des Amériques, les organisations partenaires tels que la Banque mondiale, ainsi que des observateurs de plusieurs pays européens. La réunion est axée sur l'urgente nécessité de prévenir, détecter et combattre les crimes de la faune et les crimes forestiers à partir d'une perspective de coopération internationale.

Lors de l'événement, où les représentants mexicains et de l'ONUDC étaient présents, Aldo Lale-Demoz, Directeur exécutif adjoint de l'ONUDC, a parlé de l'importance de la lutte contre la criminalité contre les espèces sauvages dans toutes ses formes, et a rappelé que le 30 juillet 2015, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution historique dans lequel les États membres de l'ONU se sont engagés à renforcer leurs politiques pour prévenir et lutter contre la criminalité contre les espèces sauvages, censé classifier le trafic de faune comme un crime grave, et a accepté de coopérer aux niveaux régionaux et international pour combattre cette activité criminelle. Pour sa part, le procureur fédéral adjoint mexicain pour les ressources naturelles, Ignacio Millán, a rappelé à son auditoire que cette conférence vise à " renforcer la coopération multilatérale pour lutter contre le commerce illicite de la faune et la création de synergies à s'aider les uns les autres afin de consolider les moyens de poursuite."

Tout au long des trois jours de la conférence, les experts régionaux et les agents d'application de la loi ont eu l'occasion d'échanger les meilleures pratiques de lutte contre la faune et la criminalité forestière, à recueillir de l'information et mieux comprendre les crimes contre la faune comme une forme de criminalité organisée; et de déterminer des stratégies communes et des mécanismes de coopération afin de protéger les espèces des Amériques de devenir des victimes de la traite.

L'ONUDC s'inscrit dans le cadre du Consortium international sur la lutte contre la criminalité en matière d'espèces sauvages qui comprend également le secrétariat de la CITES, d'INTERPOL, de la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale des douanes.

Pour Plus d'informations:

Les efforts de l'ONUDC dans la luttre contre le crime sur la faune et la flore

Consortium International sur la luttre contre le crime sur la faune et la flore