21 octobre 2016 - La huitième session de la Conférence des Parties à la Convention de Palerme a consolidé la reconnaissance croissante du rôle négatif de la criminalité transnationale organisée dans le développement durable et sa responsabilité dans les ravages causés aux sociétés vulnérables et fragiles.
Dans son discours, le Directeur exécutif de l'ONUDC, Yury Fedotov, a déclaré que le travail contre la criminalité transnationale organisée avait reçu un coup de pouce considérable ces dernières années.
M. Fedotov a déclaré : « en reconnaissant que le crime peut entraver et empêcher le développement durable, les objectifs de développement durable et la Déclaration de Doha qui l'ont précédé ont marqué un saut évolutif dans la manière dont le crime est perçu. »
L'adoption de la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants, qui reconnait leur vulnérabilité à la contrebande et à la traite des personnes, en est un autre exemple. Le récent examen décennale de la Stratégie antiterroriste des Nations Unies a également mis en avant la nécessité de poursuivre le travail sur la facon dont le terrorisme tire profit de la criminalité organisée.
M.Fedotov a déclaré que la Convention des Nations Unies contre la criminalité organisée (UNTOC) constituait l'un des outils les plus puissants pour combattre les criminels. Il a également souligné que la COP biennale avait joué un rôle crucial dans le rassemblement des gouvernements sous l'égide de la Convention et dans l'amélioration des réponses face au problème de la criminalité organisée.
Il a également ajouté que l'environnement dans lequel l'ONUDC opérait n'avait jamais été plus dégagé, même si s'il a par ailleurs reconnu que cela imposait la responsabilité à l'ONUDC de fournir une assistance fote et de former les partenariats les plus solides possibles pour le travail de terrain.
Cette année, un certain nombre de résolutions ont été adoptées pour améliorer le travail de la Convention sur des questions telles que le renforcement du travail des autorités centrales en matière de réforme pénale, le renforcement de la mise en œuvre du protocole des armes à feu et la promotion de la Convention .
Organisée tous les deux ans, la Conférences des parties à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée attire quelques 800 participants provenant des Etats membres, des ministères et de la société civile.
