26 juin 2018 - À l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite des drogues, l'Organisation des Nations Unies appelle tous les pays à soutenir les services de prévention et de traitement, à garantir l'accès aux médicaments contrôlés et à prévenir les abus.
« Ensemble, nous pouvons faire en sorte que tous les êtres humains puissent vivre en bonne santé et dans la dignité et la paix, ainsi que la sécurité et la prospérité. » a déclaré le Secrétaire général António Guterres.
Lors de la journée internationale, le chef de l'ONU a décrit, lors d'une allocution, les défis posés par les drogues comme les problèmes les plus complexes auxquels le monde est confronté, présentant des répercussions sur la santé et le bien-être, les familles et les communautés, la sécurité et le développement durable. « Pour trouver une solution à ce problème, il faut adopter une démarche globale, comme cela a été souligné dans le document final adopté à l'unanimité à la session extraordinaire de l'Assemblée générale sur le problème mondial de la drogue tenue en 2016 », a souligné M.Guterres
« Il n'existe pas de solution simple, mais, en me fondant sur ma propre expérience, j'ai la ferme conviction que nous pouvons trouver une meilleure façon de lutter contre le problème mondial de la drogue. », a noté le chef des Nations Unies se référant aux mesures qu'il a prises en qualité de Premier ministre du Portugal.
Soulignant la nécessité d'une coopération internationale, M. Guterres a déclaré: « J'engage les pays à s'appuyer sur les cadres internationaux convenus et à utiliser le consensus obtenu à la session extraordinaire de l'Assemblée générale comme guide en vue de développer les services de prévention, de traitement, de réadaptation et de réinsertion ; de garantir l'accès aux médicaments sous contrôle, tout en empêchant leur détournement et leur usage illicite ; de favoriser des solutions de remplacement à la culture illicite de plantes servant à fabriquer des drogues ; et de mettre fin au trafic et la criminalité organisée. Toutes ces initiatives apporteraient une immense contribution à l'action que nous menons en vue d'atteindre les objectifs de développement durable. »
Dans un autre message, Yury Fedotov, directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), a mis en exergue les problèmes qui entravent la réalisation d'un monde sans drogue. « Il y a la crise des opioïdes et d'autres problèmes urgents liés à l'utilisation de drogues, aggravés par des lacunes dans les services sociaux et les services de santé, ce qui prive trop de gens de l'aide nécessaire ; la culture et le trafic de drogues illicites. Les autres difficultés sont liées à la criminalité et à la violence connexes, aux liens avec les défis du développement, aux conflits et au terrorisme. »
« Mais aussi redoutables que soient ces problèmes, nous pouvons tous collaborer et agir. » ", a déclaré M. Fedotov, soulignant que, dans ce domaine, mieux vaut prévenir que guérir.
« En écoutant les besoins des enfants et des jeunes, nous pouvons contribuer à leur sécurité, leur santé et leur bien-être, et leur permettre de s'épanouir pleinement. Toutes nos sociétés seraient mieux loties si davantage de ressources étaient allouées au soutien de stratégies de prévention de la toxicomanie fondées sur des données probantes. Ces stratégies constituent un investissement judicieux et efficace dans les familles, les écoles et les collectivités. »
Le thème de l'édition 2018, Écoutez d'abord - Écouter les enfants et les jeunes est la première étape pour les aider à grandir en bonne santé et en sécurité, s'inscrit dans la lignée du thème de l'année précédente. Il s'agit d'une initiative visant à accroître la prévention, fondée sur la science. Cela représente donc un investissement efficace en faveur du bien-être des enfants et des jeunes, de leurs familles et de leurs communautés.
Message à l'occasion de la journée internationale de la lutte contre l'abus et le trafic de drogue
