L'ONUDC, co-organisateur de la première mondiale de "The Forgiven ", met en lumière le besoin de réformes et de réinsertion sociale pour les prisonniers 

L'ONUDC, co-organisateur de la première mondiale de "The Forgiven", met en lumière le besoin de réformes et de réinsertion sociale pour les prisonniers. Photo: UNODC8 mars 2018 - Lumière, caméra, action ! Hollywood en Californie a accueilli le prestigieux tapis rouge de la première du film "The Forgiven", un drame palpitant inspiré de faits réels.

Co-organisé par l'ONUDC, le film a été diffusé pour la première fois, la nuit dernière à Los Angeles, en présence d'éminentes figures des arts et de la communauté médiatique.

Roland Joffé, réalisateur du film et nominé aux Oscars, l'acteur Forest Whitaker primé aux Oscars, ainsi que l'acteur Eric Bana sont les vedettes de ce film captivant. Le thriller relate l'histoire de l'archevêque Desmond Tutu, à la tête de la Commission vérité et réconciliation lorsque ce dernier est appelé dans une prison de haute sécurité par un meurtrier notoire en quête de clémence. À l'intérieur des murs de cette violente prison, face au redoutable criminel, l'archevêque Tutu est aspiré dans un jeu dangereux qui pourrait bien bouleverser sa vie à jamais.

Au sujet du film, Simone Monasebian, à la tête du bureau New Yorkais de l'ONUDC, a déclaré : "L'art est un puissant outil de communication pour sensibiliser la population, nous l'avons toujours utilisé en complément de notre travail. Nous espérons que ce film, fièrement interprété, incitera la population à repenser les prisons et les prisonniers." 

Madame Monasebian a remercié les acteurs et l'équipe de tournage d'avoir réalisé ce film sur l'archevêque Tutu qui nous apprend beaucoup sur le pouvoir de la rédemption, de la miséricorde et du pardon. 

L'archevêque Tutu a décrit le film comme "un hommage au remarquable pouvoir de guérison du pardon et à l'exceptionnel compassion et courage de ceux qui offrent amour et pardon comme antidote à la haine et à la barbarie."

Bien que le film se focalise sur les intrépides membres de la Commission vérité et réconciliation, l'histoire racontée est universelle. On estime que plus de 10 millions de personnes dans le monde sont détenues, chaque année, dans des établissements pénitentiaires avec un taux d'incarcération de 144 prisonniers pour 100 000 personnes.

Au cœur du système des Nations-Unies, l'ONUDC est idéalement située pour assister les États membres face à la crise des prisons en soutenant les initiatives de réformes pénales soucieuses des droits de l'homme comme celle du responsable légal de l 'Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus (Règles Nelson Mandela).

Informations complémentaires :

Le travail de l'ONUDC sur la Justice pénale et la prévention du crime.

Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus - Règles Nelson Mandela

Stratégie de l'ONUDC sur la crise pénitentiaire globale