Comment la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire améliore la sécurité aux niveaux national, régional et international ? Quel rôle joue-t-elle lorsqu’il s’agit de détecter et d’identifier des matières radioactives circulant clandestinement, ou de dissuader les terroristes et autres criminels d’utiliser de telles substances ? Comment la Convention contribue-t-elle à renforcer la coopération internationale afin de réduire les chances que ces actes soient protégés et que leurs auteurs restent impunis ?
L’ONUDC a examiné ces questions en s’appuyant sur des exemples concrets au cours d’une visite effectuée du 4 au 6 mars 2024 à Sao Tomé-et-Principe, pays qui a signé la Convention en 2005 mais qui n’y est pas encore partie. Dans le cadre de réunions bilatérales de haut niveau tenues avec M. Jorge Amado, Ministre de la défense et de l’administration intérieure, M. Gilberto De Ceita, Directeur du Service de l’immigration et des frontières, et des représentantes et représentants du Ministère des affaires étrangères, des douanes et du ministère public, l’ONUDC a également pu faire une présentation générale des outils associés à la Convention, ainsi que des techniques et services d’assistance sur mesure qu’il pouvait offrir à Sao Tomé-et-Principe pour l’accompagner dans le processus d’adhésion à la Convention et dans l’application de ses dispositions.
Cette visite a été effectuée au titre du projet financé par l’Union européenne visant à « Soutenir l’universalisation et la mise en œuvre effective de la convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire », en marge d’un atelier national de sensibilisation que le Bureau des affaires de désarmement de l’ONU consacrait à la Convention sur les armes biologiques et à la résolution 1540 (2004) du Conseil de sécurité.