Les articles de « Perspectives » sont des éditoriaux dans lesquels diverses opinions sont données sur les questions clés de l'intégrité judiciaire par des juges et experts judiciaires. Cette série a permis aux membres du réseau de partager leurs opinions avec leurs pairs et les autres membres.
Veuillez noter que toutes les opinions exprimées dans ces articles sont les opinions des auteurs, qui sont des experts externes, et ne reflètent pas nécessairement la position officielle de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Dans ces traductions en français, le masculin à valeur générique a parfois été utilisé à la seule fin d'alléger le texte : il renvoie aussi bien aux femmes qu'aux hommes. Bien que tous les efforts aient été engagés pour assurer la qualité de la traduction de cette série d'articles, merci de bien vouloir noter que la version anglaise des articles est celle qui fait foi. Ainsi, en cas de doute, merci de bien vouloir vous référer à la version anglaise.
La pandémie mondiale de COVID-19 met en évidence les faiblesses des systèmes de justice pénale dans le monde entier pour garantir l'accès à la justice. De nombreux États ont eu recours à la fermeture des tribunaux et aux reports de procédures comme mesures de distanciation sociale pour prévenir la propagation du virus. Tenir les personnes mises en cause à l'écart des tribunaux, et même de leurs avocats, constitue une caractéristique commune de ces mesures. Cependant, le droit d'une personne mise en cause à être jugée en personne lors d'une audience publique est un élément fondamental du droit à un procès équitable, comme inscrit dans l'Article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.