"L'esclavage a été aboli une fois - il peut être supprimé à nouveau"

Photo: World Wide Documentaries English / Anglais

20 janvier 2010 - Actuellement, à peu près 2.4 million de personnes sont pris au piège dans ce qui est considéré comme une forme moderne d'esclavage: la traite des êtres humains. Un peu partout dans le monde, des enfants, des femmes et des hommes sont exploités sexuellement et soumis au travail forcé, victimes de ce qu'on qualifie aujourd'hui de crime international odieux. Ce business mondial serait estimé à 32 milliards de dollars. Le trafic d' humain concerne presque tout les pays du monde.

Le 19 janvier à New York City aura lieu l'avant-première du documentaire long-métrage "Not My Life". Centré autour de la traite des êtres humains en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique du nord et du sud, Not My Life apporte au grand écran l'histoire de ce crime. Des victimes et des politiciens jusqu' aux trafiquants emprisonnés, le film offre un aperçu unique et probant d'un monde dans lequel tant de personnes sont la proie.

Ce film, qui est soutenu par l'UNODC et l' United Nations Global Initiative to Fight Human Trafficking (UN.GIFT), apporte un nouveau niveau de dénonciation de ce crime du trafic humain. Comme le directeur exécutif de l'ONUDC, Yuri Fedotov, l'a indiqué, "Not My Life est une histoire poignante d'un monde dans lequel trop de personnes sont exposées et prisent au piège. C'est un monde dans lequel les vies des personnes sont déchirées et dont nous devrions tous en être informé pour travailler à son éradication. Des vies gachées, des enfances volées et des personnes ôtées de leur dignité - nous ne pouvons pas laisser les trafiquants continuer cette forme de destruction."

Cela a été repris par le directeur du film Robert Bilheimer, nominé aux Oscars. "Not My Life" sonde les réalités obscures, cachées et souvent indiscriptibles de la traite d'humain et de l'esclavage moderne orchestrés par des multinationales qui touchent des profits. Et ce, comme le narrateur du film le décrit: "sur le dos de la jeunesse."

Ces dernières années, la dynamique internationale pour éradiquer ce crime s'est développée à tout les niveaux de la société. La sensibilisation du public est à son apogé, et ce malgré le fait que beaucoup de choses doit encore être faites.

En tant que gardien du Protocol des Nations Unies sur le trafic d'êtres humains, l'UNODC travail sur plusieurs niveaux pour combattre ce crime. L' une des initiatives est le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la traite des personnes, qui est administrée par l' UNODC et qui fournit sur le terrain humanitaire de l'aide légale et financière aux victimes du trafic à travers des organisations gouvernementales, intergouvernementales et des ONG.

L' aide est également apportée aux personnes de tout horizon qui ont l'opportunité de venir directement en aide aux victimes du trafic: "Le fonds de contributions volontaires donne la possibilité aux gens du monde entier de lutter contre les trafiquants de façon tangible. Grâce aux contributions, nous sommes en mesure d'aider les victimes et de travailler davantage pour faire en sorte que le fléau de la traite des être humains soit déssimé. J'implore tout le monde - des particuliers aux multinationales - à envisager de soutenir le fonds de contributions volontaires", a déclaré M. Fedotov

Avec autant de vies en jeux, la nécessité de mettre fin au trafic d'êtres humains est devenu plus critique que jamais. Comme Not My Life le souligne, "L'esclavage a été aboli une fois - il peut être supprimé à nouveau".

Informations Complémentaires:

Not My Life trailer

Not My Life website

United Nations Global Initiative to Fight Human Trafficking (UN.GIFT)

United Nations Voluntary Trust Fund for Victims of Trafficking in Persons