En Inde, une nouvelle évaluation des initiatives en faveur de l'assistance aux victimes et de la justice pénale contre la traite des humains a été menée

12 juillet 2013 - L'ONUDC a demandé une évaluation nationale des fournisseurs de services et des acteurs de la justice pénale qui s'occupent des victimes de la traite des êtres humains en Inde. Le rapport est le résultat d'entretiens avec des personnes travaillant au sein des unités contre le trafic des humains, avec les ministères concernés et la société civile, ainsi qu'avec des foyers d'accueil mis en place par le gouvernement ou par des ONG. Le rapport contient également une brève analyse de 13 formes de trafic d'êtres humains, telles que le trafic d'organes, les mariages forcés et l'enlèvement d'enfants revendus à des agences d'adoption, et met en avant les tendances les plus saillantes en Inde.

Le rapport, qui n'aurait pu se faire sans le soutien de l'Union européenne, fait état des initiatives prises par le gouvernement national ainsi que par les gouvernements des 21 états indiens afin de lutter contre le trafic d'humains. Le rapport contient également des données du Bureau national indien d'archives criminelles ainsi que des dispositions légales et constitutionnelles, dont certains jugements majeurs, et décrit des plans de protection présentés par le gouvernement. Par ailleurs, le rapport identifie des domaines clés nécessitant une attention particulière ainsi qu'une action concertée dans l'objectif de renforcer les services aux survivants de la traite, tels que des unités de police dédiées aux jeunes et des foyers d'accueil pour les victimes.

Cette évaluation a été menée afin d'aider les représentants de l'État, les fournisseurs de services et les parties prenantes à développer une réponse complète pour les services de protection et d'assistance aux victimes dans le domaine du trafic d'êtres humains dans le pays.

Protéger l'identité et les droits des survivants de la traite permet non seulement de condamner les trafiquants mais aussi d'éviter aux victimes de refaire l'objet d'un trafic. Afin de garantir une approche du crime de trafic d'êtres humains centrée sur les victimes et sur les Droits de l'Homme, il faut améliorer les mécanismes d'identification des victimes et la mise en place de procédures de renvoi adéquates pour les institutions apportant du soutien, une assistance et une aide à la réintégration.

Informations complémentaires :

Rapport « Situation actuelle des fournisseurs de services et des acteurs de la justice pénale luttant contre le trafic d'êtres humains » (PDF en anglais)

Bureau régional pour l'Asie du Sud (page en anglais)