Zéro nouvelle infection. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida

Le 29 novembre - Le 1er décembre, l'ONUDC commémore la Journée mondiale de lutte contre le sida en se souvenant de ceux qui y ont succombé, faisant le bilan des années de dur labeur pour enrayer l'épidémie et portant un regard honnête sur ce qui doit être fait pour atteindre les trois zéros - zéro nouvelle infection, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.

Dans son discours prononcé à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le Directeur exécutif de l'ONUDC s'est exprimé en ces termes : « La stigmatisation et la discrimination liées au sida continuent d'influer sur la vie des personnes porteuses du VIH et empêchent de nombreux autres individus d'accéder aux soins dont ils ont besoin. Des femmes, des jeunes filles, des consommateurs de drogues, des prisonniers, des travailleurs du sexe et d'autres groupes de personnes vulnérables luttent sans avoir accès aux soins du fait de leur simple condition. »

« En 2014, l'ONUDC présidera le comité de l'ONUSIDA. Je vais profiter de cette occasion pour encourager tous les acteurs de la riposte au VIH à intensifier les réponses afin de protéger les populations vulnérables, » a-t-il ajouté.

En 2013, l'ONUDC a estimé le nombre de personnes s'injectant des drogues à près de 14 millions dans le monde entier, tandis que 1.6 millions d'entre-elles seraient séropositives. La consommation de drogues injectables continue de stimuler l'expansion de l'épidémie dans de nombreux pays du monde et les lacunes de plusieurs stratégies et plans nationaux continuent d'affecter de manière disproportionnée les consommateurs de drogues et les prisonniers.

Cette année, plus que jamais, l'ONUDC a intensifié ses efforts pour aider les pays à progresser vers la réalisation de la Déclaration politique de l'Assemblée générale visant à réduire la transmission du virus pour les personnes qui s'injectent des drogues de 50% d'ici 2015. Un groupe de vingt-quatre pays hautement prioritaires a été sélectionné sur la base d'analyse épidémiologiques et préparatoires. Ces pays abritent plus de 5.7 millions de personnes s'injectant des drogues, ce qui représente 40% du total des personnes de ce groupe à l'échelle mondiale.

Dans le cadre de cette hiérarchisation des priorités, des plans nationaux de travail ont été mis au point et des demandes de capacitation pour les responsables de l'application de la loi et des organisations de la société civile ont été élevées au rang de priorité de l'ordre du jour. L'ONUDC a répondu en organisant une série d'ateliers dans neuf pays (Tadjikistan, Kirghizstan, Kazakhstan, Vietnam, Thaïlande, Birmanie, Inde, Tanzanie, Zanzibar) afin de favoriser le dialogue entre les groupes jouant un rôle crucial dans la lutte contre le sida pour les personnes s'injectant des drogues et en vue de l'élaboration de partenariats. Comme l'un des participants l'a fait remarqué : « C'est la première et la plus importante étape d'un chemin allant dans la bonne direction ». L'ONUDC est également entrain de finaliser un manuel de formation mondiale sur le VIH destiné aux autorités législatives et qui sera disponible dans le courant de l'année 2014.

Information associée :

Déclaration du Directeur exécutif à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida

Travaux de l'ONUDC contre le VIH et le sida