Soutenir les moyens de subsistance légaux pour les producteurs de cultures illicites

Photo: UNODC

Le 21 Février 2014 - La culture de plantes illicites va de pair avec la pauvreté et l'insécurité alimentaire.  Les agriculteurs pauvres et servants hors des cultures illicites nécessite des moyens de subsistance alternatifs et durables, sans lesquels ils se retournerons sur les cultures de rente lucratifs - la feuille de coca, pavot à opium ou le cannabis - pour survivre. Les programmes de développement alternatifs de l'ONUDC sont donc axés sur la fourniture d'opportunités économiques et d'emploi pour les communautés qui subsistent sur ​​les récoltes illicites.

L'édition 2009 de la «Déclaration politique et le Plan d'action sur la coopération internationale en vue d'une stratégie intégrée et équilibrée de lutte contre le problème mondial de la drogue», en cours d'examen à Vienne cette année, a souligné la nécessité d'aborder le côté de l'offre du trafic de la drogue. L'ONUDC aide les États à mettre en œuvre la réduction de la pauvreté et les stratégies de développement rural, la réalisation de projets en Afghanistan, l'État plurinational de Bolivie, Colombie, République populaire démocratique Lao, Myanmar et au Pérou.

En plus d'encourager les agriculteurs de passer à la culture juridique, ces projets aident à acquérir les compétences nécessaires, une fois que les communautés renoncent aux cultures illicites. Le Bureau travaille à créer des activités génératrices de revenus; assurer une formation professionnelle; et améliorer le développement social. Les activités vont des initiatives visant à promouvoir les coopératives de petits agriculteurs à accroître la sécurité alimentaire au Myanmar pour soutenir le tourisme durable en Colombie. D'autres domaines comprennent la promotion de l'agro-foresterie, la pêche et l'apiculture.

Au cours de la dernière décennie, les programmes de développement alternatif ont produit des réductions durables surtout au niveau des buissons de coca. Des programmes ont mis l'accent sur ​​l'amélioration ou la construction d'infrastructures nécessaires; l'augmentation de la qualité et le rendement des cultures vivrières et l'introduction de cultures de rente productifs pour générer des revenus

Malgré les progrès réalisés, il reste encore beaucoup à faire. La clé du succès de ces programmes est l'expansion de l'accès au marché pour les petites entreprises dirigées par des fermiers. L'engagement à long terme ainsi que les investissements financiers sont nécessaires pour assurer des avantages durables. La portée et l'étendue des activités de substitution doivent également être élargi aux communautés agricoles qui n'ont pas l'aide à l'assistance au développement et continuent à cultiver des plantes illicites.

Lors de la prochaine révision de haut niveau du Plan d'action 2009, qui aura lieu à Vienne du 13 au 14 Mars 2014 avant la 57e session de la Commission des stupéfiants (qui se déroule du 17 au 21 Mars), les États membres auront la possibilité de faire le point sur l'impact des activités de développement alternatif et de s'engager à un certain nombre de mesures pour accélérer les programmes de subsistance alternatifs.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

Pour toute autre information:

UNODC and alternative development

High-level Review of the Implementation by Member States of the Political Declaration and Plan of Action on International Cooperation towards an Integrated and Balanced Strategy to Counter the World Drug Problem