La Commission du crime discute la situation désespérée du trafic illicite des migrants dans la région méditerranéenne

L'eau est distribuer aux personnes secourues sur une péniche de débarquement du Marine Royale par un marin en collaboration avec la Garde côtière italienne. Photo: JJ Massey.18 mai 2015 - La mer Méditerranée est l'une des routes principales pour le trafic des migrants, une activité qui génère des milliards de dollars par an pour les réseaux criminels. Le long de cette route, des tragédies effroyables se produisent presque tous les jours quand des femmes vulnérables, des enfants et des hommes mettent leurs vies entre les mains des criminels organisés dans le but d'atteindre l'Europe.

Lors d'une réunion qui a eu lieu en marge de la session de la 24e session de la Commission sur la prévention du crime et la justice pénale (CCPCJ), les participants ont abordé les différents aspects du trafic illicite des migrants, y compris les efforts d'application de la loi et la façon dont les pays de la région peuvent coopérer contre les organisations impliquées dans ce crime. Lors de la réunion, intitulée «Protéger les migrants en mer et ladressage du trafic de migrants. L'expérience italienne », les experts ont adressée's les droits humains des migrants clandestins, et les opérations de sauvetage à travers la Méditerranée.

Pendant l'événement, le Directeur exécutif de l'ONUDC, Yury Fedotov, a souligné l'importance de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, en particulier le Protocole contre le trafic illicite des migrants par terre, air et mer. Cet instrument, at-il noté, "vise à prévenir et lutter contre le trafic illicite de migrants, promouvoir la coopération à cette fin et protéger les droits des migrants clandestins. Afin d'atteindre cet objectif, le protocole impose aux États parties de faire le trafic de migrants une infraction pénale."

Les participants ont souligné l'importance de cette question et a encouragé une coopération plus étroite entre les pays de la région méditerranéenne pour faire face aux défis posés par le trafic des migrants sur l'Afrique et le Moyen-Orient.

Le panel de discussion, qui comprenait des représentants judiciaires et navales italiennes, ont partagé leurs expériences en ce qui concerne les efforts de sauvetage en mer, le traitement des cas de trafic des migrants dans le système juridique et la lutte contre les groupes criminels organisés transnationaux impliqués dans cette activité, tout en suivant les bonnes pratiques et les normes internationales.

Simona Ragazzi, un juge italien en Sicile impliqué dans la poursuite des passeurs, a parlé de l'expérience de son pays à cet égard. Les autorités locales et régionales dans son pays, elle a noté, ont appréhendés les criminels qui font la contrebande des migrants, menant à l'arrestation et la condamnation des auteurs des centaines de fois pour la contrebande et pour participer à des groupes criminels poursuivis.

Le trafic des migrants affecte presque tous les pays dans le monde. Elle sape l'intégrité du pays et les communautés, et coûte la vie de milliers de personnes chaque année. L'ONUDC fournit aux États une assistance technique afin d'améliorer leur réponse à ce crime à travers la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, et en particulier son Protocole sur le trafic illicite des migrants.

Pour plus d'informations:

Le travail de l'ONUDC sur le trafic des migrants

Le discours complet du Directeur exécutif de l'ONUDC

24 ième Commission sur la prévention du crime et la justice pénale