17 octobre 2016 - Le trafic de biens culturels est en train de détruire notre patrimoine commun et d'alimenter les activités criminelles organisées. En marge de la huitième conférence des parties à la convention contre la criminalité transnationale organisée des Nations Unies (CTOC), l'ONUDC a lancé un nouveau message d'intérêt public pour sensibiliser sur les menaces et conséquences du trafic de biens culturels.
Indépendamment de la gravité du crime, le trafic de biens culturels menace la valeur historique des objets et la capacité de rassembler des connaissances sur le passé. Elle dénie également aux pays et aux citoyens leur patrimoine et leurs identités culturelles.
La nature interconnectée de la criminalité transnationale organisée, a quant à elle, vu les réseaux utiliser les mêmes routes et modes opératoires que ceux utilisés pour le trafic de drogues, armes illégales et autres, pour la circulation des biens culturels.
Dans de nombreux pays, les efforts n'ont jusqu'à présent identifié ni la gravité, ni l'ampleur de la question et c'est seulement ces dernières années que les efforts internationaux pour lutter contre le rôle des réseaux criminels organisés sont apparus au premier plan.
De ce fait, la nouvelle PSA, a pour objectif d'attirer l'attention des organisations internationals et autres autorités nationales face à ce crime, en soulignant l'importance de travailler ensemble pour relever les défis posés par le pillage, le trafic et la vente de biens culturels.
La PSA souligne que « voler le passé c'est détruire l'avenir » et que « le vol de biens culturels est en train de détruire notre patrimoine commun et bénéficie à la criminalité transnationale organisée ».
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Nouvelle campagne de l'ONUDC contre le trafic de biens culturels
Liste de ressources supplémentaires sur le trafic de biens culturels
