#YoungVoices : les pays d'Asie du Sud-Est écoutent la voix des jeunes en cette Journée internationale pour la vie sauvage

3 mars 2017 - Aujourd'hui, le monde célèbre la Journée internationale pour la vie sauvage avec le slogan « Écoutons la voix des jeunes » qui encourage les jeunes à travers le monde à se rassembler pour lutter contre les menaces contemporaines majeures contre la vie sauvage qui incluent le trafic illégal, la surexploitation et la disparition des habitats.

Pour marquer cette journée et en tant qu'opportunité pour les jeunes de faire la différence, le Programme mondial ONUDC de lutte contre les crimes contre la faune et la flore en association avec le Forum des jeunes de l'Institut de Justice thaïlandais pour amplifier la voix des jeunes de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est) sur ce qui doit être réalisé dans la lutter contre le trafic de la vie sauvage.

Près d'un quart de la population mondiale a entre 10 et 24 ans et en tant que futurs leaders et dirigeants, il est crucial que les jeunes soient engagés et responsabilisés pour agir au niveau local et international pour protéger la vie sauvage.

Dans certains pays d'Asie du Sud-Est, le ratio de jeunes est considérablement plus élevé - comme c'est le cas au Vietnam qui possède actuellement la grande proportion  de 10-24 ans jamais enregistrée à près de 40% de la population, et le Laos où les deux tiers de la population ont moins de 25 ans - et présente une chance historique particulièrement pour les jeunes de la région d'Asie du Sud-Est d'influencer et contribuer à un changement positif.

Journée internationale pour la vie sauvage 2017

 

Au sujet de l'État de droit pour améliorer la prévention des crimes contre la vie sauvage

 

« Tout d'abord, la loi en elle-même doit être très claire. Des articles vagues et abstraits créent des failles que les trafiquants exploitent. Deuxièmement, les États voisins doivent coopérer pour mettre en place un cadre régional, plus particulièrement pour regrouper les listes des espèces en danger qui, avec la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d'extinction, sont fiables pour résoudre les affaires dans lesquelles les criminels emploient différentes méthodes de transport pour contourner les règlements territoriaux. Les gouvernement doivent également établir une coopération juridique avec le secteur privé (les parties prenantes en matière de logistique et les entreprises de e-commerce) et leur fournir une supervision des produits issus de la vie sauvage pour stopper de les commercialiser en ligne et dans la vraie vie. »

Hoang Anh Thi, 19 ans, originaire du Vietnam, Académie diplomatique du Vietnam


« L'État de Droit peut être soutenu en intensifiant la coopération juridique régionale et les poursuites, et en transformant les condamnations légères en lourdes peines. »

Ingyn Hmwe, 20 ans, originaire de Birmanie, Université de Yangon


« La loi doit être claire et appliquée de manière uniforme. L'une des causes principales du trafic de la vie sauvage de nos jours est l'application inégale de la loi due à la corruption des responsables publiques qui mène à un renforcement inefficace de la loi. »

Thunthorn Chumwangwapee, 22 ans, originaire de Thaïlande, Université Chulalongkorn

 

À propos de la contribution des jeunes pour protéger la vie sauvage

 

« En tant qu'acteurs du changement, les jeunes ont un rôle majeur à jouer pour contribuer aux efforts réalisés dans la protection de la vie sauvage. Participer à des campagnes sociales au sujet du trafic de la vie sauvage est la chose la plus concrète que l'on puisse faire, et nous pouvons être observateurs pour contrôler comment les décisions sont prises et comment les responsables politiques travaillent. La jeunesse n'a pas de limites en terme de pensée créative et innovante pour trouver les solutions et contribuer à la protection de l'environnement. »

Andhika Irawan Saputra, 21 ans, originaire d'Indonésie, Université de Padjadjaran


« Comme le proverbe le dit, « loin des yeux, loin du cœur ». Les gens accordent sans doute plus d'importance à la pollution de l'eau, de la terre ou de l'air parce que ses effets sont plus visibles et plus répandus. Il négligent involontairement le problème du trafic de la vie sauvage qui n'affecte pas directement leur quotidien. Les jeunes à travers le monde doivent s'unir pour informer les gens de l'importance de cet enjeu afin de réduire la consommation et le trafic illégal d'espèces en danger. Il nous faut les aider à réaliser que cet enjeu est aussi important que les problèmes environnementaux.  Cependant, nous devons commencer par les riches - pas les pauvres - les acheteurs et les consommateurs car lorsqu'ils cessent d'acheter, l'ensemble du système de distribution s'effondre. Plus important encore, nous devons nous comporter nous-même en de bons exemples en évitant les produits issus de la vie sauvage de manière à avoir une influence positive sur la façon dont les gens se comportent. »

Hoang Anh Thi, 19 ans, originaire du Vietnam, Académie diplomatique du Vietnam

 

Des messages d'inspiration pour les autres jeunes

 

« Le trafic de la vie sauvage est un problème directement lié aux jeunes qui sont le future de ce monde. J'ai la profonde conviction que les jeunes d'aujourd'hui deviendront les protecteurs [de la vie sauvage], s'ils ont les opportunités d'apprendre de la bonne façon. Nous pouvons jouer un rôle majeur pour protéger les animaux de manière à ce qu'ils restent avec nous pour toujours. »

Phouthavong Xaisouliane, 21 ans, originaire du Laos, Université nationale du Laos




"We cannot just stand by and watch wildlife being poached and hunted every day. We have to stand against wildlife trafficking for the sake of the future generations and to keep the existence of wildlife in nature". 
Andhika Irawan Saputra, 21 years old from Indonesia, student at Universitas Padjadjaran 

« La simple existence de la vie sauvage est la raison pour laquelle le monde survit encore, celle-ci étant un élément essentiel d'un écosystème efficace et en bonne santé. »

Thunthorn Chumwangwapee, 22 ans, originaire de Thaïlande, Université Chulalongkorn


« Prenons part à la lutte contre le trafic de la vie sauvage. Comme il est de notre responsabilité de protéger ensemble la vie sauvage et de maintenir l'équilibre de la nature, soutenons notre planète qui nous nourrit. »

Ingyn Hmwe, 20 ans, originaire de Birmanie, Université de Yangon

Plus d'informations :

Programme mondial ONUDC de lutte contre les crimes contre la faune et la flore

L'ONUDC en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique

Vidéo : Trafic de la vie sauvage - Annonce du service publique 2016