CoSP7: L'opportunité de célébrer la coopération entre les gouvernements et la société civile dans l'examen de l'UNCAC

CoSP7: L'opportunité de célébrer la coopération entre les gouvernements et la société civile dans l'examen de l'UNCAC. Photo: ONUDC10 Novembre 2017- La Conférence des États Parties (CoSP) à la Convention des Nations Unies contre la Corruption (UNCAC), qui a eu lieu cette semaine, continue à être une plateforme permettant aux organisations de la société civile et aux gouvernements de partager les meilleures pratiques dans l'utlisation du mécanisme d'examen de l'UNCAC.

En marge de la Conférence (6-10 Novembre), la section Société civile de l'ONUDC (CST) a organisé un évènement parallèle, rassemblant diverses parties prenantes pour discuter des meilleures pratiques dans l'examen de l'UNCAC. Organisé en partenariat avec la coalition de l'UNCAC, l'évènement a présenté les résultats de la coopération fructueuse entre les autorités de l'Ile Maurice et de la Bosnie-Herzégovine et leurs homologues de la société civile.

Dans son discours d'ouverture, Petra Schirnhofer de l'Agence autrichienne de développement (ADA) a déclaré: "Le rôle des organisations de la société civile dans la lutte contre la corruption est plus efficace quand les gouvernements les écoutent."

Un représentant du Réseau de la société civile contre la corruption à Maurice a rappelé l'importance d'impliquer différents groupes de la société civile, y compris les leaders religieux, dans les efforts anticorruption. En réponse, le représentant de la Commission indépendante de Maurice contre la corruption (ICAC) a déclaré que le gouvernement et les organisations de la société civile sont des partenaires à part entière dans la lutte anticorruption. Étant donné la nature multiculturelle du pays, il est essentiel d'organiser une réponse anticorruption structurée et bien coordonnée à travers différents groupes sociaux, a-t-il souligné.

Participant également à l'évènement, un représentant de Transparency International en Bosnie-Herzégovine a parlé des expériences positives acquises lors de l'atelier multipartite de l'ONUDC, qui a eu lieu à Sarajevo en Septembre 2017. L'évènement a fourni une opportunité d'apprentissage pour les représentants des autorités bosniaques et a conduit à un dialogue constructif avec la société civile pendant le deuxième cycle d'examen de la mise en œuvre de l'UNCAC.

Sur ce point, le représentant de l'Agence bosniaque de prévention de la corruption et de coordination de la lutte contre la corruption (APIK), a mis l'accent sur le fait que "considérant l'environnement complexe du pays, il aurait été impossible de mettre en œuvre des plans anticorruption sans la participation de la société civile."

Au cours de l'évènement, les participants ont échangé des idées pour élaborer des moyens de renforcement de l'engagement des organisations de société civile avec les États membres, pour les futurs examens de pays.

Le lancement de la Plateforme anticorruption de la région Afrique de la Coalition UNCAC a également eu lieu. Cette plateforme a pour but de présenter le travail des organisations de société civile pour la lutte anticorruption dans la région.

Plus de 340 représentants de la société civile ont pris part à la CoSP. 11 évènements parallèles ont été organisés par ou avec la société civile.

L'Agence autrichienne de développement (ADA) est le principal donateur en faveur des actions anticorruption de la CST. Avec son soutien financier, les activités anticorruptions se poursuivront jusqu'en 2021.

Plus d'informations:

Septième session de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la Corruptionon

Engagement de l'ONUDC avec la société civile sur le contrôle des drogues et la prévention du crime