Le 1 er août 2013, Vienne - Le Directeur exécutif de l'ONUDC suit de près l'évolution de la situation en Uruguay et soutient la déclaration de l'Organe international de contrôle des stupéfiants.
Les conventions internationales sur le contrôle des drogues ont permis de contenir la consommation de drogues au cours des dernières décennies. Elles constituent le socle de la mobilisation globale ayant pour objectif l'enrayement du trafic de drogues et fournissent une prévention scientifique et un traitement pour les consommateurs.
Il est indéniable que de nombreux défi restent en suspens. Une des préoccupations majeures reste l'épouvantable violence associée à ces trafics, situation ayant anéanti de nombreuses sociétés. Ce contexte de lutte problématique a nourri le débat quant aux dispositions à prendre pour résoudre de tels problèmes.
L'ONUDC se félicite de cette discussion. Un dialogue portant sur les dispositions à prendre pour aller de l'avant est primordial afin arrêter les trafiquants de drogues, protéger la santé et le bien-être des personnes. Mais ce dialogue doit être mené sur la base des conventions en vigueur, en conformité avec le droit international.
La Commission des stupéfiants, organe central de décision des Nations Unies sur cette question organisera l'année prochaine un examen en profondeur de la mise en œuvre par les différents Etats membres de la Déclaration et du Plan d'action pour le problème mondial de la drogue. Nous avons l'espoir que ces Etats aient une approche convergente et cohérente pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés collectivement.
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