Les articles de « Perspectives » sont des éditoriaux dans lesquels diverses opinions sont données sur les questions clés de l'intégrité judiciaire par des juges et experts judiciaires. Cette série a permis aux membres du réseau de partager leurs opinions avec leurs pairs et les autres membres.
Veuillez noter que toutes les opinions exprimées dans ces articles sont les opinions des auteurs, qui sont des experts externes, et ne reflètent pas nécessairement la position officielle de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Dans ces traductions en français, le masculin à valeur générique a parfois été utilisé à la seule fin d'alléger le texte : il renvoie aussi bien aux femmes qu'aux hommes. Bien que tous les efforts aient été engagés pour assurer la qualité de la traduction de cette série d'articles, merci de bien vouloir noter que la version anglaise des articles est celle qui fait foi. Ainsi, en cas de doute, merci de bien vouloir vous référer à la version anglaise.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ayant déclaré que le nouveau coronavirus (COVID-19) pouvait être qualifié de pandémie, de nombreux pays ont décidé d'instaurer un confinement (total ou partiel) afin de contrôler la propagation du virus. La question de l'accès à la justice en Ouganda est similaire au reste du monde, puisque même avant la confirmation des premiers cas de COVID-19 dans le pays, il était déjà conseillé à la population de suivre un certain nombre de précautions de sécurité recommandées par l'OMS, incluant notamment l'isolement et la distanciation sociale.
Ces mesures ont inévitablement affecté le fonctionnement général des activités judiciaires au quotidien. Le 21 mars 2020, l'Ouganda a déclaré un premier cas de COVID-19, entraînant la mise en place d'un nouveau paradigme. De nouvelles mesures de restriction ont été adoptées par le président de la Cour suprême, qui ont eu pour effet de fermer les tribunaux, car elles limitaient le nombre de personnel autorisé dans un tribunal donné, à tout moment.