L’ONUDC promeut le cadre juridique international de lutte contre le terrorisme nucléaire en Tanzanie

La Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire contribue à empêcher que des matières nucléaires ne tombent en de mauvaises mains. Alors que ces matières sont largement utilisées en Afrique en médecine, dans l’industrie et dans l’agriculture, moins de la moitié des États africains sont parties à la Convention.

Dans le cadre de ses efforts de promotion de la Convention, l’ONUDC a effectué une visite en République-Unie de Tanzanie le 26 octobre 2022. La visite a donné lieu à des consultations de haut niveau avec des représentants du Bureau du Procureur général et du Ministère des affaires constitutionnelles et juridiques, au cours desquelles ont été examinés le rôle des parties prenantes nationales dans le processus d’adhésion à la Convention, les avantages de l’adhésion et les synergies entre cette dernière et l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires. L’ONUDC a également décrit ses services d’assistance juridique et technique, qui peuvent être adaptés aux besoins de la République-Unie de Tanzanie, et remis à ses interlocuteurs du Bureau du Procureur général et du Ministère des affaires constitutionnelles et juridiques une copie non officielle de la Convention traduite en swahili.

Préalablement à ces consultations, l’ONUDC avait contribué à un atelier national de sensibilisation à l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires organisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique et la Commission tanzanienne de l’énergie atomique. Au cours de cet atelier, les experts de l’ONUDC ont présenté les dispositions de la Convention internationale de lutte contre le terrorisme nucléaire, les avantages d’y adhérer et l’assistance technique et législative de l’ONUDC disponible à cet égard. Ils ont également animé des groupes de discussion sur un cas fictif nécessitant l’application de la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et de son amendement. L’ONUDC a également souligné les synergies existantes entre l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire. En marge de l’atelier, l’ONUDC a tenu des consultations bilatérales avec des représentants du Ministère des affaires constitutionnelles et juridiques, du Bureau du Solliciteur général et du Cabinet du Premier Ministre.

La visite de l’ONUDC en République-Unie de Tanzanie et sa participation à l’atelier ont été rendues possibles grâce au financement de l’Union européenne.