L’ONUDC met en avant la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire à la réunion régionale de l’AFRICSIS au Ghana

L’ONUDC est l’entité des Nations Unies dotée du mandat et des compétences nécessaires pour apporter une assistance technique juridique en manière de lutte contre le terrorisme aux États Membres qui souhaitent adhérer aux instruments juridiques internationaux de lutte contre le terrorisme – y compris les sept instruments qui portent sur le terrorisme chimique, biologique, radioactif ou nucléaire (CBRN) à divers degrés –, en incorporer les dispositions dans leurs lois nationales et renforcer les capacités en la matière.

La Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire est l’un de ses instruments essentiels pour aider les États à renforcer leur système de justice pénale et à prévenir et à combattre efficacement certains actes faisant intervenir des matières nucléaires ou d’autres matières radioactives.

Il existe des synergies entre la Convention et d’autres instruments que l’ONUDC a reçu pour mission de faire connaître, dont l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires.

Dans le cadre de ces efforts, l’ONUDC a participé à une réunion de haut niveau sur les moyens de faciliter l’adhésion à l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires en Afrique organisée par l’African Center for Science and International Security (AFRICSIS) et qui s’est tenue à Accra, les 16 et 17 février. Des parties prenantes de premier plan ont participé à la réunion, sur place ou à distance, et elles ont débattu des avantages qu’il y avait à adhérer à l’Amendement et à mieux faire connaître les autres instruments relevant du domaine de la sécurité nucléaire, y compris la Convention. La Convention compte actuellement 120 États parties, dont 25 se trouvent en Afrique.

Pendant la réunion, des présentations ont été faites par l’ONUDC mais également par des membres du Groupe d’experts du Comité 1540 du Conseil de sécurité et des expertes et experts du Bureau des affaires juridiques et de la Division de la sécurité nucléaire l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), de la Nuclear Threat Initiative (NTI), de l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), du Pacific Northwest National Laboratory (PNNL) ainsi que du Ministère des affaires étrangères et de la Commission de l’énergie atomique du Ghana.

La réunion a accueilli des représentantes et des représentants des États africains suivants : Burundi, Cabo Verde, Congo, Guinée équatoriale, Éthiopie, Gambie (République de), Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Togo, Zambie et Zimbabwe.

L’ONUDC a présenté les activités qu’il mène en faveur de l’universalisation et de l’application de l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires, les synergies avec la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire et les services d’assistance technique et législative plus larges proposés dans le cadre de son programme de prévention du terrorisme CBRN. L’ONUDC en a également profité pour tenir des réunions bilatérales avec plusieurs États Membres afin d’envisager d’autres formes d’assistance technique et législative.

La participation de l’ONUDC à cet atelier entrait dans le cadre du projet « Appui de l’Union européenne en faveur de l’universalisation et de la mise en œuvre effective de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire », financé par l’Union européenne.