L’ONUDC contribue au Forum des Centres d’excellence pour la réduction des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN) de l’UE et de l’Union africaine sur la réduction des risques CBRN

Le Programme de prévention du terrorisme chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN) du Service de la prévention du terrorisme de l’ONUDC continue de promouvoir les sept instruments juridiques internationaux visant à lutter contre cette forme de terrorisme, et qui apportent une réponse efficace au risque d’utilisation, à des fins terroristes ou à d’autres fins criminelles, d’armes CBRN ou de matières connexes par des acteurs non étatiques.

Les 12 et 13 décembre 2023, l’ONUDC a contribué au premier forum des Centres d’excellence pour la réduction des risques CBRN de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine sur l’atténuation des risques liés aux matières CBRN, qui a été organisé à Addis-Abeba (Éthiopie) par l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice.

Le forum a porté sur l’évolution des menaces CBRN et les évènements intervenus récemment en Afrique, et fait le point sur les difficultés structurelles et les insuffisances que connaissent les pays africains et qui les exposent à des risques CBRN ou les empêchent de les gérer efficacement. Les participantes et participants ont également débattu du rôle de l’assistance technique dans le cadre de l’initiative relative aux centres d’excellence CBRN de l’Union européenne et réfléchi à un type d’assistance internationale plus large pour réduire ces risques.

La réunion a rassemblé quelque 50 participantes et participants représentant plus de 30 États Membres, ainsi que des organisations internationales et non gouvernementales. L’ONUDC a participé à tous les débats et présenté ses activités s’agissant de la promotion de l’universalisation et de l’application effective des sept instruments juridiques internationaux visant à lutter contre le terrorisme CBRN. En particulier, l’ONUDC a présenté les ressources et l’assistance sur mesure qu’il proposait dans le cadre des projets actuels financés par le gouvernement du Canada et l’UE, en vue d’aider les pays à adhérer à la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire, à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et à son amendement de 2005, et à les appliquer dans les faits.