L’ONUDC présente la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire au Brunéi Darussalam

Une base juridique solide est essentielle pour assurer efficacement la protection des matières nucléaires et autres matières radioactives et faire en sorte qu’elles ne soient pas utilisées abusivement à des fins terroristes ou criminelles. Depuis son adoption en 2005, la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire est un instrument incontournable à cet égard, bien qu’elle ne bénéficie pas encore d’une adhésion universelle.

 
Afin d’encourager une plus grande adhésion à la Convention, l’ONUDC a effectué une visite au Brunéi Darussalam le 27 juin 2023, en coopération avec le Cabinet du Premier Ministre. Au cours de cette visite, l’ONUDC a rencontré une trentaine de parties prenantes représentant diverses institutions (Cabinet du Premier Ministre, Ministère des finances et de l’économie, Ministère de la défense, Forces armées royales du Brunéi, Ministère des affaires étrangères, Ministère de l’intérieur et Autorité nationale chargée de la sécurité, de la santé et de l’environnement).
 

La réunion a été ouverte par une haute fonctionnaire du Cabinet du Premier Ministre, Mme Dayang Hajah Nor Hashimah binti Haji Mohammed Taib, Secrétaire permanente (Sécurité et droit). L’ONUDC a ensuite pris la parole pour présenter les principales dispositions de la Convention, les avantages d’une adhésion, ainsi que les outils et l’assistance technique qu’il met à disposition dans le cadre de son programme de prévention du terrorisme chimique, biologique, radiologique ou nucléaire. En particulier, l’ONUDC a mis en avant la possibilité de procéder à un examen des lois nationales en vigueur ayant un lien avec la Convention, et présenté le site Web de la Convention lancé dans le cadre du projet financé par l’Union européenne (www.unodc.org/icsant), et sur lequel on peut trouver toutes les informations relatives à la Convention.

 

Les participantes et participants ont manifesté leur intérêt pour la Convention et se sont montrés disposés à examiner d’autres possibilités de collaboration avec l’ONUDC dans le cadre de celle-ci. En particulier, ils ont posé des questions sur des sujets de fond, comme le champ d’application des dispositions relatives à la criminalisation, et demandé des exemples de sources radioactives couvertes par la Convention et des précisions sur les synergies existant entre la Convention et d’autres instruments juridiques internationaux dans le domaine de la sécurité nucléaire, tels que la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et son amendement de 2005.

 

Cette visite s’inscrivait dans le projet intitulé « Appui de l’Union européenne en faveur de l’universalisation et de la mise en œuvre effective de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire », financé par l’Union européenne.