À Maurice, l’ONUDC promeut la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire

La Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire est l’un des éléments juridiques fondamentaux conçus par la communauté internationale dans le but de prévenir et de réprimer le terrorisme nucléaire et d’autres actes criminels faisant intervenir des matières nucléaires et d’autres matières radioactives.

Avec 120 États parties, dont 25 se trouvent en Afrique, la Convention ne bénéficie pas pour l’instant d’une adhésion universelle. Maurice l’a signée le 14 septembre 2005 mais il n’en est pas encore État partie.

Le 7 février 2023, l’ONUDC a participé à un atelier national à Maurice afin de sensibiliser les hauts responsables du pays à la sécurité nucléaire. L’atelier était organisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Maurice, avec la participation de représentantes et représentants des États-Unis d’Amérique, de Jordanie, de Maurice, du Nigéria, de l’AIEA et de l’ONUDC.

Des représentantes et représentants de l’ONUDC ont fait des présentations sur les principaux aspects de la Convention et les avantages d’y adhérer. Ils ont également présenté les divers services d’assistance technique et législative fournis par l’ONUDC en ce qui concerne l’adhésion à la Convention et sa mise en œuvre.

Des représentantes et représentants locaux ont fait plusieurs présentations sur le cadre législatif mauricien en matière de sécurité nucléaire et sur la législation nationale.

L’atelier a rassemblé des participantes et participants de diverses institutions nationales, notamment le Cabinet du Premier Ministre (Division de la sécurité nationale ; Unité de lutte contre le terrorisme ; Laboratoire de criminalistique) ; l’Autorité de radioprotection et de sécurité nucléaire ; les services de police de Maurice (Force mobile spéciale (Unité de déminage), Garde côtière) ; le Ministère des collectivités locales et de la gestion des catastrophes et des risques (Service de lutte contre le feu et de secours de Maurice ; le Centre national de réduction et de gestion des risques de catastrophe) ; le Ministère de l’énergie et des services publics ; le Ministère des affaires étrangères, de l’intégration régionale et du commerce international ; le Ministère de l’environnement, de la gestion des déchets solides et du changement climatique ; le Ministère de l’agro-industrie et de la sécurité alimentaire ; le Ministère de la santé et du bien-être ; le Ministère de l’éducation, de l’enseignement supérieur, des sciences et des technologies ; le Ministère de la technologie, de la communication et de l’innovation ; le Ministère de l’économie bleue, des ressources marines, des pêches et du transport maritime (Division du transport maritime) ; le Service des douanes – Autorité budgétaire ; l’Autorité portuaire de Maurice ; l’Autorité nationale du transport terrestre ; la Direction de l’aviation civile ; et le Bureau du Procureur général.

L’ONUDC a tenu des réunions bilatérales avec l’Autorité de radioprotection et de sécurité nucléaire, le Ministère des affaires étrangères et le ministère public.

La participation de l’ONUDC s’inscrivait dans le cadre du projet « Appui de l’Union européenne en faveur de l’universalisation et de la mise en œuvre effective de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire », financé par l’Union européenne.