ONUDC et Bureau de lutte contre le terrorisme :

Lancement, à Vienne, du projet de l’Union européenne concernant l’appui de l’UE en faveur de l’universalisation et de la mise en œuvre effective de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire

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Le risque que des matières nucléaires ou d’autres matières radioactives soient utilisées par des acteurs non étatiques à des fins terroristes ou à d’autres fins criminelles demeure l’une des plus graves menaces de notre époque.

C’est précisément la raison pour laquelle l’adhésion universelle à la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire reste un objectif essentiel.

La Convention contribue à l’édification d’un monde plus sûr en facilitant la coopération internationale, y compris l’échange d’informations sur les menaces pesant sur la sécurité nucléaire, ainsi que la poursuite et l’extradition des auteurs présumés d’infractions.

Le 18 septembre à Vienne (Autriche), l’ONUDC, en coopération avec le Bureau de lutte contre le terrorisme et l’Union européenne (UE), a lancé le nouveau projet de l’UE intitulé « Soutien de l’Union à l’universalisation et à la mise en œuvre efficace de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire ».

La manifestation, à laquelle ont assisté plus de 60 participantes et participants représentant 34 États Membres, a été ouverte par un message vidéo de bienvenue de la Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive de l’ONUDC, Mme Ghada Waly.

« Avec le lancement de ce nouveau projet, nous continuerons à développer ces activités au cours des trois prochaines années, et ce dans le monde entier. Nous élaborerons des outils innovants adaptés aux spécialistes des disciplines juridiques et techniques, et nous formerons les nouvelles générations de juges et de procureurs aux mécanismes de la Convention », a-t-elle notamment déclaré.

Mme Waly a également expliqué que, à ce jour, l’ONUDC avait formé des milliers de fonctionnaires pour qu’ils puissent appliquer des mesures robustes de prévention du terrorisme nucléaire, et ce grâce au financement du Canada et de l’UE.

M. Raffi Gregorian, Adjoint de la Secrétaire générale adjointe et Directeur du Bureau de lutte contre le terrorisme, s’adressant par message vidéo aux personnes présentes, a remercié l’ONUDC pour la collaboration en cours et annoncé que le Bureau de lutte contre le terrorisme organiserait également le lancement du projet au Siège de l’ONU, à New York.

S. E. l’Ambassadeur Carl Hallergard, Chef de la délégation de l’UE auprès des organisations internationales sises à Vienne, a insisté sur l’importance de la coopération et assuré aux États parties que l’UE resterait en première ligne des efforts internationaux visant à renforcer la sécurité nucléaire mondiale. « Je ne saurais trop insister sur le fait que si la responsabilité de la sécurité nucléaire incombe à chaque État, notre capacité collective à lutter efficacement contre le terrorisme et la criminalité organisée nécessite une coopération internationale et régionale large, constante et de grande ampleur », a-t-il ajouté.

S. E. l’Ambassadrice d’Albanie Eglantina Gjermeni a expliqué aux participantes et participants le parcours suivi par l’Albanie pour devenir le 121e État partie à la Convention, et elle a insisté sur le rôle essentiel que l’ONUDC avait joué : « La coopération entre l’Albanie et l’ONUDC sur la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire remonte à 2018, lorsque l’ONUDC a présenté la Convention à la réunion consacrée au plan intégré d’appui en matière de sécurité nucléaire conclu entre l’Albanie et l’AIEA, la Convention constituant une des étapes prévues dans le plan. Mon pays et l’ONUDC ont commencé à dialoguer au sujet de la Convention. Ce dialogue s’est poursuivi pendant la pandémie, lors de réunions en ligne avec les parties prenantes nationales. »

S. E. l’Ambassadeur du Paraguay Juan Francisco Facetti a souligné que l’importance de l’universalisation et de la mise en œuvre effective de la Convention ne pouvaient être surestimées. Il a précisé que « les États ont à cœur d’exercer leur droit inaliénable de développer, mener des recherches, produire et utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et ils ont pris l’engagement de maintenir les normes les plus élevées de sécurité nucléaire sur leur territoire. Néanmoins, les menaces et les risques de détournement à des fins criminelles sont bien réels et nous devons continuer d’œuvrer de concert pour mettre en place un cadre juridique robuste visant à prévenir et à mettre fin aux actes de terrorisme nucléaire ».

Au cours de la manifestation, Mme Francesca Adrian et M. Artem Lazarev (ONUDC) et Mme Fanny Fert (Bureau de lutte contre la torture) ont présenté les résultats du premier projet financé par l’UE à l’appui de la Convention (2019-2023) et mis en avant les priorités, les activités prévues et les services proposés aux États Membres dans le cadre du nouveau projet (2023-2026).

En conclusion, M. Masood Karimipour, Chef du Service de la prévention du terrorisme de l’ONUDC, a encouragé les États à adhérer à la Convention, pris note des progrès réalisés grâce à une collaboration internationale plus étroite, remercié les personnes présentes et les intervenantes et intervenants, et remercié l’UE au nom de l’ONUDC, pour son appui infaillible dans la lutte contre le terrorisme nucléaire.

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De plus amples informations sur les activités menées et les moyens élaborés par l’ONUDC sont disponibles sur le site Web de l’ONUDC consacré à la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire.