Lancement à Vienne du projet de promotion de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire mis en œuvre par l’ONUDC et le Bureau de lutte contre le terrorisme et financé par l’Union européenne

Le 27 mai 2019, à Vienne, le Service de la prévention du terrorisme de l’ONUDC a organisé un événement à l’occasion du lancement du projet entrepris conjointement par l’ONUDC, le Bureau de lutte contre le terrorisme et le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme avec un financement de l’Union européenne pour prévenir les actes de terrorisme nucléaire par la promotion de l’universalisation et de l’application effective de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire. L’adhésion universelle à cet instrument juridique clef reste un objectif essentiel, car elle faciliterait la coopération internationale, notamment l’échange d’informations sur les menaces qui pèsent sur la sécurité nucléaire ainsi que la poursuite et l’extradition des suspects. À ce jour, la Convention compte 115 Parties.

L’événement a mis en lumière les activités prévues au titre de ce projet triennal, et les États Membres ont été invités à prendre connaissance de l’assistance technique proposée dans son cadre. Outre les représentants de l’Union européenne, de l’ONUDC, du Bureau de lutte contre le terrorisme et de son centre pour la lutte contre le terrorisme, des participants du Canada, du Nigéria, de l’Agence internationale de l’énergie atomique, du Groupe d’experts du Comité 1540, du Bureau des affaires de désarmement de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union interparlementaire et du Centre de Vienne pour le désarmement et la non‑prolifération ont contribué à l’événement en mettant en avant les travaux qu’ils menaient sur la promotion de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire.

M. Didier Lenoir, qui dirige la délégation de l’Union européenne auprès des organisations internationales à Vienne, a noté ce qui suit : «Forts de la coopération qui jusqu’à présent a été la nôtre en matière de sécurité nucléaire, nous avons décidé de confier à l’ONUDC, à Vienne, et au Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, à New York, le soin de promouvoir l’universalisation et l’application effective de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire. Nous croyons fermement que la Convention est un élément précieux de l’architecture mondiale de la sécurité nucléaire et de la lutte contre le terrorisme.»