L’ONUDC promeut le cadre juridique international de lutte contre le terrorisme nucléaire en Ouganda

La menace du terrorisme nucléaire est réelle et très préoccupante. Elle reste un problème majeur pour les gouvernements du monde entier. Un moyen d’action essentiel, pour l’endiguer, est d’adhérer au cadre juridique international relatif au terrorisme nucléaire et de l’appliquer. C’est pourquoi l’ONUDC aide les pays à devenir parties à ces importants instruments juridiques internationaux et à en appliquer les dispositions.

Du 3 au 5 mars 2020, en coopération avec l’AIEA, le Service de la prévention du terrorisme de l’ONUDC a organisé une visite de pays en Ouganda en vue de faciliter l’adhésion à la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire de 2005 et à l’Amendement de 2005 à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires, ainsi que leur application.

La visite avait pour objet de sensibiliser, au moyen de réunions bilatérales de haut niveau organisées pendant deux jours et d’un atelier national d’une journée, à l’importance de devenir partie à ces instruments et d’en appliquer pleinement les dispositions.

L’atelier a réuni 38 participants de plusieurs organismes publics. Les débats qui s’y sont tenus ont porté sur les avantages qu’il y avait à être partie à la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire et à l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires, ainsi que sur les difficultés que les pays de la région rencontraient pour les appliquer. Les participants ont également examiné la résolution 1540 (2004) du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies et ses synergies avec les traités. La visite a été rendue possible par un soutien financier de l’Union européenne.