L’ONUDC organise un atelier sur l’Amendement de 2005 à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire

En grande partie du fait de l’adoption, au cours de la dernière décennie, de cinq instruments juridiques internationaux relatifs à la lutte contre le terrorisme nucléaire, l’ONUDC a redoublé d’efforts pour aider les États Membres à traiter les aspects pénaux de la protection contre le terrorisme nucléaire. Par exemple, du 16 au 18 octobre 2013, des hauts responsables des Comores, de Djibouti, du Kenya, de Madagascar, du Mozambique, de l’Ouganda, du Rwanda, du Soudan, du Swaziland et de la Tanzanie se sont réunis au Bureau régional de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à Nairobi (Kenya) pour débattre de l’importance de la ratification et de la transposition en droit interne de deux instruments juridiques internationaux essentiels à la lutte contre le terrorisme nucléaire : l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire. Ces deux textes, adoptés en 2005, sont complémentaires à plus d’un titre et comblent les lacunes de la justice pénale en matière de protection contre le terrorisme nucléaire.

L’atelier, rendu possible par un généreux financement du Gouvernement britannique, s’inscrivait dans le cadre des efforts constants fournis par l’ONUDC pour promouvoir l’entrée en vigueur de l’Amendement à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et accroître le nombre de ratifications de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire et en renforcer l’application.

Outre des experts de l’ONUDC, qui ont présenté en détail les deux instruments juridiques et informé les représentants des avantages qu’il y avait à y adhérer et à les appliquer, ainsi que des difficultés connexes, des représentants de l’Union africaine, de l’Autorité argentine de réglementation nucléaire, de l’Institute for Security Studies, de l’Agence internationale de l’énergie atomique, du Royaume-Uni et du Comité 1540 ont participé à l’événement et partagé leurs connaissances spécialisées. Les pays participants ont pu présenter la législation qu’ils appliquaient en la matière et en débattre entre eux ainsi qu’avec les experts.

En juin 2013, l’ONUDC avait également organisé un atelier semblable au cours duquel des hauts responsables du Burkina Faso, de Cabo Verde, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Guinée équatoriale, du Sénégal et du Togo s’étaient réunis au Bureau régional de l’ONUDC à Dakar (Sénégal) pour examiner les instruments juridiques internationaux susmentionnés. Des renseignements supplémentaires sur l’événement sont disponibles à l’adresse https://www.unodc.org/unodc/fr/terrorism/latest-news/terrorisme_nucleaire_afrique.html.

Pour de plus amples informations sur la ratification et la pleine application des instruments juridiques internationaux traitant du terrorisme nucléaire, veuillez envoyer un courriel à l’adresse suivante : unodc-cbrn@un.org.