L’ONUDC promeut la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire en Islande

Une protection efficace des matières nucléaires et autres matières radioactives – de façon que celles-ci ne soient pas utilisées à des fins criminelles – doit reposer sur des bases juridiques solides. La Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire est un instrument clef à cet égard, mais une adhésion universelle lui fait néanmoins défaut.

Afin de promouvoir l’universalisation de la Convention, l’ONUDC a organisé une visite de pays en Islande les 22 et 23 novembre 2022. Son personnel y a rencontré des représentantes et représentants des institutions compétentes, notamment du Ministère de la justice, du Ministère de la santé, du Ministère des affaires étrangères, de la Direction nationale de la Police islandaise et de l’Autorité de la sûreté radiologique.

Cette rencontre a permis de faire connaître les dispositions essentielles de la Convention aux parties prenantes islandaises, de les sensibiliser à l’intérêt d’adhérer à cet instrument et de les informer sur les dispositifs d’assistance technique et juridique de l’ONUDC. Réciproquement, elle a permis à ces parties prenantes d’expliquer au personnel de l’ONUDC en quoi consistaient les procédures internes d’adhésion aux traités et quelles étaient les instances concernées, ainsi que d’entamer un dialogue sur les démarches à entreprendre en vue d’une ratification de la Convention.

Cette visite s’inscrivait dans le projet intitulé « Appui de l’Union européenne en faveur de l’universalisation et de la mise en œuvre effective de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire », financé par l’Union européenne.