Promotion de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire par l’ONUDC en Albanie

La Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire est un outil essentiel pour prévenir et combattre efficacement certaines activités faisant intervenir des matières nucléaires ou d’autres matières radioactives, en permettant aux États de renforcer leurs systèmes de justice pénale. Actuellement, avec 118 États parties, la Convention ne bénéficie pas encore d’une adhésion universelle. De ce fait, il se peut que les personnes impliquées dans le terrorisme nucléaire trouvent « refuge ».

 

Dans le cadre des efforts entrepris pour surmonter certaines de ces difficultés, l’ONUDC s’est rendu en Albanie les 15 et 16 juin 2022 afin de promouvoir l’adhésion à la Convention et son application.

 

Des réunions bilatérales de haut niveau ont eu lieu avec des représentants du Ministère de l’intérieur, du Ministère de la justice, de la Direction générale de la Police nationale, de la Direction générale des douanes, de l’Institut de physique appliquée, de l’Office de protection contre les radiations/Institut de santé publique (réunion tenue conjointement avec le Bureau de lutte contre le terrorisme), du Parquet et du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Au cours de ces réunions, l’ONUDC a souligné qu’il importait de devenir partie à la Convention en donnant des exemples concrets des avantages que présente une telle adhésion et a donné un aperçu de l’assistance technique et législative que l’ONUDC pouvait adapter aux besoins du pays en vue de son adhésion à la Convention et de l’application de celle-ci.

 

L’ONUDC a également présenté la Convention à l’occasion d’une manifestation de sensibilisation à destination des parlementaires organisée le 16 juin en Albanie par le Bureau de lutte contre le terrorisme. Avant cette manifestation, l’ONUDC, en conjonction avec le Bureau de lutte contre le terrorisme, avait rencontré la Ministre d’État pour les relations avec le Parlement et le Vice-Président du Parlement pour examiner les avantages que présente la Convention.

 

La visite a été organisée dans le cadre du projet financé par l’Union européenne intitulé « Promouvoir l’universalisation et la mise en œuvre effective de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire ».