Le Zimbabwe va devenir le 122e État partie à la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire

Le 28 septembre 2023, le Zimbabwe a déposé un instrument d’accession à la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire auprès du Secrétaire général de l’ONU et il deviendra le 122e État partie à la Convention le 28 octobre. L’ONUDC a eu l’honneur d’accompagner à cette occasion un représentant de la Mission permanente du Zimbabwe.

Avec l’utilisation toujours croissante de matières nucléaires et d’autres matières radioactives partout dans le monde, l’importance de la Convention comme instrument essentiel visant à prévenir le terrorisme nucléaire et à améliorer la sécurité nucléaire mondiale ne cesse de croître. L’adhésion à une convention internationale est généralement un parcours long qui exige temps et détermination de la part de toutes les parties prenantes concernées au niveau national. Le Programme de prévention du terrorisme chimique, biologique, radiologique ou nucléaire (CBRN) du Service de la prévention du terrorisme de l’ONUDC a eu le plaisir d’accompagner le Zimbabwe dans ce processus complexe. Cette coopération fructueuse a débuté en 2018, année où le Zimbabwe a participé à l’atelier mondial sur l’universalisation de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire, de la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et de son amendement de 2005, organisé par l’ONUDC avec le financement du Canada. Par la suite, de hautes et hauts représentants de l’Autorité de radioprotection du pays, du Cabinet du Président, du Ministère des affaires étrangères, du Ministère de la justice, des affaires légales et parlementaires, du Ministère de la défense ainsi que des parlementaires ont activement participé aux manifestations organisées par l’ONUDC, avec le soutien du Canada et de l’Union européenne.

L’ONUDC a effectué une visite de pays consacrée à la Convention au Zimbabwe au début de cette année et rencontré les parties prenantes nationales des services d’assistance technique et législative concernés par l’universalisation et la mise en œuvre effective de la Convention. De nombreuses et nombreux participants zimbabwéens ont également suivi avec succès le module d’apprentissage en ligne sur le cadre juridique international de lutte contre le terrorisme chimique, biologique, radiologique et nucléaire proposé par l’ONUDC.

Toutefois, l’ONUDC n’est pas la seule organisation à proposer une assistance internationale au Zimbabwe. Ces dernières années, en effet, l’Agence internationale de l’énergie atomique et l’Action mondiale des parlementaires ont organisé plusieurs manifestations régionales de sensibilisation à la sécurité nucléaire, auxquelles le Zimbabwe a participé et qui ont beaucoup compté au moment de l’examen de l’adhésion du pays à la Convention. L’ONUDC a également profité de ces manifestations pour poursuivre le dialogue sur la Convention avec le pays.

La Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire n’est pas un club fermé et ce n’est qu’une fois que tous États y auront adhéré qu’elle sera le plus efficace. Adhérer, c’est participer à une protection véritablement mondiale contre les actes criminels impliquant des matières radioactives, et ne plus offrir de refuge aux auteurs de ces actes.

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