Universalisation et mise en œuvre effective de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire

15 septembre 2021 – Le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme du Bureau de lutte contre le terrorisme vient de terminer un atelier virtuel de trois jours sur le renforcement de la coopération en matière de détection et de répression à l’appui de la sécurité nucléaire dans la Corne de l’Afrique, en collaboration avec l’Union européenne.

Ont participé à cet atelier des personnes venues de Djibouti, d’Érythrée, d’Éthiopie, du Kenya, d’Ouganda et du Soudan du Sud. Parmi les personnes présentes, on comptait principalement des représentantes et représentants de ministères ou d’organismes chargés du contrôle aux frontières, des douanes, de la détection et de la répression ou de la radioprotection, ainsi que de services de renseignement, de régulateurs du secteur nucléaire et de services d’intervention de première ligne.

Le but était d’examiner la menace que représente le terrorisme nucléaire et à passer en revue les meilleures pratiques de détection et de répression du trafic illicite de matières radiologiques et nucléaires aux frontières nationales ainsi qu’à l’intérieur des États. Il a également été question des moyens d’intégrer au mieux ces mesures dans les dispositifs de sécurité nationale. Grâce à des mises en situation virtuelles, les participantes et participants ont examiné l’assistance internationale dont disposent les États et appris comment la mise en œuvre de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire et d’autres instruments juridiques internationaux pertinents pouvait renforcer la sécurité nucléaire aux frontières et contribuer à faciliter la coopération internationale.

Les échanges tenus lors de l’atelier ont bénéficié de l’intervention d’expertes et experts internationaux de l’Agence internationale de l’énergie atomique, d’INTERPOL, de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et de l’Organisation mondiale des douanes, ainsi que des États-Unis, d’Éthiopie, de Jordanie, du Kenya, d’Ouganda et des Philippines.

Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre du projet que mènent conjointement l’Union européenne et l’ONU en vue de promouvoir l’universalisation et la mise en œuvre effective de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire, laquelle a été adoptée par consensus par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2005. La Convention est entrée en vigueur en 2007 et 117 États y sont actuellement parties. Le projet financé par l’Union européenne aide les États Membres qui en font la demande à se doter des capacités nécessaires pour consolider leur cadre juridique et renforcer leur sécurité nucléaire. Il vise également à mieux faire connaître l’importance que revêt la ratification de la Convention et à encourager sa mise en œuvre effective.

Créé en juin 2017, le Bureau de lutte contre le terrorisme est chargé d’orienter l’exécution des mandats de l’Assemblée générale relatifs à la lutte contre le terrorisme, de renforcer la coordination et la cohérence de l’action menée dans le cadre du Pacte mondial de coordination contre le terrorisme et de consolider l’aide apportée aux États Membres pour qu’ils renforcent leurs capacités de lutte contre le terrorisme, cela par l’intermédiaire du Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme.