Déclaration du Directeur exécutif de l'ONUDC à l'occasion de la Journée internationale contre la corruption

Le 9 décembre 2013

Vienne, le 9 décembre - La Journée internationale contre la corruption semble être le jour approprié pour célébrer le dixième anniversaire de la Convention des Nations Unies contre la corruption (UNCAC). Mise en place il y a 10 ans à Mérida, au Mexique, l'UNCAC fait presque figure d'exception dans le système des Nations Unies.

La Convention introduit un mécanisme d'examen remarquable qui permet aux pays de collaborer avec leurs pairs au sein d'un processus de partenariat contribuant à l'établissement d'un dialogue mondial de plus en plus approfondi sur l'impact de la corruption. Le caractère inclusif du processus d'examen constitue un atout de premier rang : qu'elles soient riches ou pauvres, grandes ou petites, développées ou en voie développement, les nations y participent équitablement.

A ce jour, quatre ans après son entrée en vigueur, le mécanisme d'examen a aidé 35 États à améliorer leurs lois anti-corruption et permis la formation de 1400 experts.

Cet esprit de coopération apparait comme nécessaire. La corruption n'est pas seulement le problème d'un pays développé ou en développement, c'est le défi de chaque personne, de chaque nation et le mécanisme d'examen reflète cette situation.

Pour aider à rejeter toutes les formes de corruption, nous avons besoin d'une plate-forme puissante. Avec 171 États parties, l'UNCAC s'appuie sur un fondement universel.

La Convention vise à lutter contre la corruption dans les domaines du développement, de l'environnement, dans le secteur privé, lors de grands événements publics, les matchs truqués, le recouvrement d'avoirs, et dans de nombreux autres domaines de notre vie .

A travers l'UNCAC, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime promeut le partage par-delà les frontières, encourage la coopération entre les nations et véhicule des mots tels que l'intégrité, la responsabilité, la gouvernance et la transparence, notions devant avoir un poids dans nos sociétés.

Le secteur privé est un autre secteur important de notre mobilisation. A cet égard, l'ONUDC travaille à l'aide d'un guide et d'autres outils pour aider les entreprises à améliorer en permanence leur éthique anti-corruption et les programmes de mise en conformité.

L'ONUDC et le Programme des Nations Unis pour le développement lancent conjointement le 9 décembre une campagne intitulée « Zéro corruption - 100 % développement » conçue par les jeunes.

Notre travail a été récemment renforcé par la Conférence internationale de haut niveau sur la lutte contre la corruption qui s'est tenue à Panama. Nous avons pu compter à cette occasion sur l'assistance des États parties et des autres partenaires de la société civile, du milieu universitaire et du secteur privé .

Lors de la Journée internationale contre la corruption, je demande à tout le monde au sein de l'ONUDC que se soit au siège ou sur le terrain et à nos collègues des gouvernements de prendre acte des résolutions et des décisions prises à Panama et de les matérialiser en vue d'aider les victimes de la corruption.

Pour plus d'information, veuillez contacter :

David Dadge, Porte-parole, ONUDC

Mobile: (+507) 6800 3353

Email: david.dadge[at]unvienna.org