L'ONUDC s'attaque aux disparitions forcées et à la torture des femmes, des filles et des jeunes au Salvador

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San Salvador (El Salvador), 5 janvier 2021 - Les violences de genre sont un problème urgent au Salvador. La torture et les disparitions forcées sont des outils fréquemment utilisés par les groupes criminels organisés pour réduire la population au silence et faire régner la terreur. Dans ce pays d'Amérique centrale, les populations vulnérables - en particulier les femmes, les filles et les jeunes - sont les plus exposées au risque de devenir des victimes de ces crimes.

Pour lutter contre ce fléau, l'ONUDC a organisé une session de formation spéciale intitulée "Disappeared Girls and Women: Challenges to Finding Them"  ["Femmes et jeunes filles disparues: Les défis à relever pour les retrouver"], dans le cadre d'un projet généreusement parrainé par le Canada.

Parmi les nombreux participants figuraient José Apolonio Tobar Serrano, Avocat pour la Défense des Droits de l'Homme ; Karolina Guay, Ambassadeur du Canada au Salvador ; Mónica Mendoza, Chef du Bureau National de l'ONUDC au Salvador et Vida Gómez Asturias, Coordinatrice de Projet de l'ONUDC au Salvador.

Dans ses remarques, l'Ambassadrice Guay a félicité les responsables locaux pour les progrès réalisés dans le traitement de cette question urgente, notant que l'événement "démontre l'engagement institutionnel en faveur des droits des femmes et des filles dans le pays et dont le travail est fondamental". Elle a également exprimé la gratitude du Canada envers l'ONUDC, notant que l'Organisation "est un partenaire très important dans la lutte contre la criminalité et ses diverses expressions dans la région".

"Il est essentiel de créer des alliances entre les institutions, les organisations internationales et la société civile pour renforcer la réponse globale apportée aux victimes", a déclaré Mónica Mendoza, Représentante de l'ONUDC au Salvador.

Au cours de l'événement virtuel, la question des disparitions dans une perspective de genre a été abordée de manière experte par Rita Canto, spécialiste en matière de violence, de violences de genre et de disparition des femmes au Mexique ; et Claudia Interiano, Coordinatrice Régionale de la Fondation pour la Justice et l'État de droit Démocratique.

Mme Gómez Asturias, Coordinatrice de Projet de l'ONUDC, a lancé la table ronde sur les disparitions de femmes, de filles et de jeunes. L'objectif - partager les bonnes pratiques et aborder les défis de front avec la société civile - a été atteint. Le dialogue s'est conclu par la formulation de nouvelles réponses pour aider les victimes de disparitions forcées, avec une approche centrée sur le genre.