9 octobre 2014 - Chaque année, de nombreuses espèces sont conduits vers l'extinction pendants que les criminels font des milliards de dollars de la vente de la faune protégée. Au cœur de ce conflit sanglant est la corne du rhinocéros, un ingrédient prisé dans la médecine traditionnelle asiatique. Après des années d'avoir été tués pour leurs cornes, la population de rhinocéros sauvage en Afrique compte aujourd'hui ne compte pas plus que 25.000. Au cours de la septième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies, cette semaine, sur la criminalité transnationale organisée, l'ONUDC a attiré l'attention sur cette question avec une exposition de photographies primés mettant en évidence les effets dévastateurs de la criminalité de la faune.
L'exposition, préparée par l'ONUDC, avec l'appui généreux de Getty Images, est basé sur le reportage « Rhino Wars » avec des images prises en Afrique du Sud par le photographe primé Brent Stirton et rédaction par Peter Gwin. « Rhino Wars » » a été publié dans National Geographic Mars 2012 et a remporté le premier prix du World Press Photo des histoires naturelles et le prix Whitman Bassow de l «Overseas Press Club » pour sa couverture international de l'environnement.
L'Afrique du Sud est le pays le plus ciblé par les braconniers de rhinocéros - en 2007, 13 rhinocéros ont été braconnés dans le pays; jusqu' à 2011 le nombre a augmenté radicalement à 448. En 2013, le nombre a plus que doublé à 1003.
Les rhinocéros ont été ciblés sur des ranchs de chasse privées, réserves provinciales, et surtout dans le vaste parc national Kruger. Les autorités sud-africaines ont réagi en envoyant des unités militaires pour renforcer les patrouilles.
Le Programme mondial de l'ONUDC de lutte contre la criminalité de la faune et des forêts fournit une assistance sur une base régionale et nationale pour soutenir l'application de la loi contre le braconnage des espèces protégées. Le Programme aide des pays de mettre en place une législation appropriée et renforce les capacités d'enquête, et de poursuite judiciaires pour combattre ce crime. Il favorise également la collecte et l'analyse de données pertinentes, et la sensibilisation du public sur l'impact négatif de ce crime afin de réduire la demande mondiale pour la faune et la flore sauvage illicite.
Global Programme for Combating Wildlife and Forest Crime